Je suis intervenue vendredi dernier lors d’un atelier data organisé par LeChaudron.io au sein de la maison des Compagnons du Devoir de Nantes. Chacun pouvait en pousser la porte à l’heure du déjeuner et en profiter pour en savoir plus sur cette fameuse Data.

Nous avons pu échanger sur quelques idées reçues et notions importantes sur la data :

  • La data n’est pas un phénomène récent : nous produisons de l’information depuis l’invention de l’écriture, nous la transmettons, la partageons et l’utilisons pour vivre et travailler ensemble. Le fait qu’elle soit numérisée ne change pas le fait que nous sommes déjà tous concernés.
  • La data, c’est avant tout des choix politiques et organisationnels : ouverture, accès, finalité. Elle est synonyme de pouvoir et doit être l’affaire de chaque citoyen pour être en capacité de faire des choix et participer à la vie de la cité dans une société numérique où les interactions humains-machines se multiplient.
  • La data doit être de qualité pour être utile et utilisée. Nous sommes revenus sur quelques critères comme l’exhaustivité, la cohérence, l’accessibilité ou l’interopérabilité, et comprendre ces principes de base permet de s’y mettre pour pouvoir profiter des avantages de la data par la suite.

Après quelques questions et retours d’expérience des participants, nous en avons conclu ensemble que la data était le nouveau langage du monde. Savoir le lire et l’écrire est indispensable pour participer aux choix de la cité, réinventer son métier et communiquer dans un monde qui se dataïfie (à tort ou à raison).

La data est l’affaire de tous et de toutes : tous et toutes concernés, légitimes, intéressés par l’avenir du vivre et fabriquer demain ensemble.